Autant que les précipitations constituent un élément vital pour l’homme et son environnement (rechargement des cours d’eau et des nappes souterraines, le développement de la végétation, changement de saisons, etc.), les épisodes pluvieux génèrent des volumes d’eau parfois difficilement maîtrisables, s’accumulant dans les points bas en inondant des zones habitables et créant des mares stagnantes. Ces épisodes pluvieux, si mal gérés, peuvent provoquer des multiples effets ayant un impact sur la santé, les biens matériels, le développement économique et l’environnement.
En plus du changement climatique qui se matérialise par l’augmentation et la multiplication d’évènements météorologiques extrêmes et peut provoquer des épisodes de pluies plus intenses et plus fréquents ayant pour conséquence l’augmentation du ruissellement et des inondations.
Cumulée à l’urbanisation croissante qui est pour la plupart caractérisée par la construction spontanée et le développement d’établissements humains non planifiés, souvent installés dans des zones peu propices à l’habitat (bas-fonds, zones inondables, marécages, rivages, etc.) et « illégaux » qui absorbent une population à la recherche d’opportunités économiques, exposent les personnes et les biens.
Pour ECOIA, structure d’accompagnement des décideurs, il est d’une urgence extrême d’intégrer ces aspects (changement climatique et urbanisation) dans le cadre de nos missions de gestions des eaux pluviales, en considérant les impacts du changement climatique en termes de fréquence ou d’intensité et tenu compte aussi de l’importance du processus d’urbanisation afin de développer de modèles innovants, en termes techniques et au-delà, car les expériences ont prouvé qu’une approche technique et technicienne ne suffit pas et la prise en compte des usagers et des caractéristiques de ces quartiers est nécessaire pour la mise en place d’actions concrètes pour réduire la vulnérabilité aux aléas climatiques et pouvoir garantir des conditions de vie dans des espaces sains.